Analyse comparée d’un tableau du poème À une Passante

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Jeune Femme relevant sa jupe et marchant vers la gauche, Constantin Guys, 19ème siècle, mine de plomb avec aquarelle et lavis gris, 21x24 cm, Musée du L’ouvres

On retrouve la notion de mouvement dans cette esquisse. La couleur est posée en grands aplats dynamiques. Les lignes fluides et peu nette ainsi que la posture tournée de la femme traduisent le mouvement. 

On observe également les "rubans » et le « pied » dont il était question dans le poème.

La femme est le sujet principal, comme dans « A une passante » et est placée au centre de l’image, ce qui la met en valeur. Les aplats jaunes, seule couleur, la mettent aussi en valeur. On retrouve également le « regard » de la passante, elle est la seule figure que l’on peut distinguer, dessinée avec précision. Elle semble donc « apparaitre au milieu de cette foule ».

Tout comme dans le poème, elle n’est définie qu’en qualité de passante et se place donc en beauté anonyme dans la ville. Le lavis gris en fond fait penser aux bâtiments et nous place dans un décor urbain. Ce gris fait penser au « ciel livide et pâle ». 

Enfin on peut mettre en relation l’obscurité présente derrière la passante avec cette citation du poème : « un éclair puis la nuit », la passante étant donc l’éclair jaune et lumineux laissant l’obscurité derrière son passage

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